La construction de l’identité chez les adolescents issus de l’immigration africaine.
Migrations et Société, Vol. VIII, n°44, Mars-Avril , 1996.

Les études sur les adolescents immigrés ont souvent interprété leurs difficultés en termes de perte de repères culturels ou de démission parentale . Au moment où le débat sur l’intégration s’oriente sur les problèmes de perception sociale ( Tribalat 1995), cet article se propose d’examiner quelle est la part prise par la dimension raciale dans la construction de l’identité des adolescents africains ? quelles sont les interactions entre l’adolescent africain et le milieu dans lequel il construit son identité ? Quelles leçons peut -on tirer de la connaissance de la conception de l’adolescence en Afrique noire pour aider les parents migrants et les travailleurs sociaux à mieux répondre à la demande des adolescents issus de l’immigration africaine ?
Un stade méconnu
La notion d’adolescence est mal cernée en Afrique, les jeunes passant directement du statut d’enfant à celui d’adulte. Dans les sociétés traditionnelles africaines, pour les filles la puberté signifie l’entrée dans l’âge adulte. Elles sont mariables et quelquefois déjà promises à un mari depuis leur tendre enfance (il y aurait ainsi un transfert de responsabilités , la belle famille et/ou le mari étant chargés de poursuivre l’éducation de la jeune fille). La sexualité des adolescentes africaines est très difficile à vivre car elle doit se justifier par la promesse d’un futur conjoint vu l’importance que la société accorde au mariage ; Les garçons restent pendant longtemps dépendants à l’égard des anciens, parfois même lorsqu’ils ont accédé au mariage et au statut de chef de famille. Leur autonomie , cette conquête de la jeunesse sur d’autres continents, reste très réduite (Locoh 1992).

Même en Afrique les familles ne sont pas épargnées par la crise de valeurs due à une crise économique sans précédent; il convient alors de se demander si le contexte migratoire ne joue pas le rôle amplificateur dans les dificultés des enfants à gérer leur crise d’adolescence.

L’identité de la rue , une catastrophe annoncée ?

Une étude récente de l’association Afrique partenaires services ( Bodin, Kouyate. 1995) a mis à jour le danger auquel étaient exposés les enfants africains issus de l’immigration sahélienne en région parisienne .
D’abord quelques statistiques: la taille moyenne de ces familles est de sept à quinze personnes , 58% de ces familles vivent dans des logements d’une seule pièce , représentant un espace égal ou inférieur à 15 M2 .Cette surdensité a plusieurs conséquences :la rupture des liens sociaux, un phénomène de décohabitation sociale avec dispersion des membres de la famille ( les parents vivent dans un endroit et les enfants dorment ailleurs ), un pessimisme généralisé chez les adultes qui pensent que le projet migratoire a été un échec , une remise en cause par les enfants des statuts et rôles parentaux dont le manque de respect qui entraîne une incommunicabilité entre parents et enfants .Un fait plus important est le changement de comportement des femmes qui, fait nouveau, stigmatisent violemment les hommes à la maison devant les enfants , elles accusent ceux -ci ( les hommes ) de toutes les défaillances et irresponsabilités, d’où la fréquence des divorces où les femmes obtiennent le logement et la garde des enfants .
Les enfants à défaut de s’entasser dans ces pièces où ils seront en conflit avec leurs parents préfèrent aller dans la rue, malheureusement ils adoptent l’identité de celle-ci avec toutes les conséquences c’est à dire le vol , le deal , et une prédélinquance . Cette situation dramatique ne laisse pas les parents africains indifférents comme en témoignent ces propos :
Fatou mère de famille « avant quand tu allais dans les foyers ,entre nous femmes c’étaient les problèmes de couple , les conflits de polygamie, .Mais maintenant tout cela c’est fini tu n’entends plus que les problèmes de délinquance .Qui n’a pas un , deux ou trois enfants en prison ? maintenant il faut s’organiser pour aller voir les enfants en prison « Un père de famille: « Ici nous dormons devant nos enfants nous nous déshabillons devant nos enfants , nous faisons tout devant nos enfants . Pouvons-nous encore leur demander de nous respecter ? pouvons nous oser ? c’est une vie indigne « .

Bien sûr la majorité des familles africaines ne sont pas dans cette situation , ces exemples sont un éclairage qui peut nous permettre de relativiser les concepts de démission parentale souvent évoqués et de poser la question des responsabilités institutionnelles quand des enfants grandissent dans des conditions aussi précaires

Les paradoxes de la prise en charge éducative

Dans le souci de faire des enfants migrants de bons produits de l’intégration , certains professionnels des structures socio-éducatives oublient ou ignorent souvent l’identité culturelle de ces derniers. Les notions de liberté , de libre expression sont transmises aux adolescents . Ceux-ci profitant des espaces de pouvoir qui leur sont ainsi offerts , vont essayer d’imposer ces valeurs à leurs parents qui ignorent l’existence de telles dispositions . Ces derniers, offusqués de voir en permanence leur autorité défiée deviennent soit démissionnaires soit violents . Les adolescents migrants qui sont au courant des lois sur la protection des mineurs vont faire abusivement recours à celles- ci ; dans certains cas ils obtiennent gain de cause , c’est ce que Porcedo (1993) appelle une instrumentalisation de la culture du mensonge. On aboutit alors au paradoxe où les parents sont privés d’autorité sur leurs enfants de peur que ceux-ci ne fassent appel aux juges ou autres professionnels . Les propos de cette mère de famille immigrée traduisent bien cette situation  » au Sénégal si j’ai une petite soeur, je suis considéré comme si je suis son père et sa mère si elle est sous ma tutelle .Mais ici c’est pas le cas, à un certain âge elles s’en vont …ici c’est un pays de droit, où les gens trouvent facilement leur liberté où il y a les services sociaux qui jouent un grand rôle dans les séparations et les enfants ne sont pas très bêtes si on leur propose chaque fois qu’ils font des bêtises de les ramener au Sénégal, ça se serait passé autrement ….mais ici ils savent qu’on va les placer ailleurs qu’ils auront leurs papiers et tout ça les encouragent plus » (Laon 1993). La question qui se pose est alors de savoir si la protection des mineurs doit être une menace pour leur parents , au risque de déstabiliser l’équilibre interne de la famille ? Ne faudrait-il pas alors envisager une protection pour les parents en face des adolescents tout puissants? Que penser des adolescents qui grandissent ainsi sans autorité , ne fabrique t-on pas des délinquants potentiels ?

L’interculturel : hiérachie ou réciprocité des cultures ?

Quel type d’éducation convient-il de donner aux enfants issus de l’immigration ? celle de la société d’origine de leurs parents ou celle de la société d’accueil ? Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce sujet, le debat n’est pourtant pas clos , je présenterai quelques exemples pour illustrer mes propos .

Cas N° 1
Des enfants maliens interrogés en classe pour savoir quels étaient ceux qui parlaient leur langue maternelle, ont déclaré qu’ils parlaient le français à la maison avec leurs parents . Mais une fois sortis de la classe ils ont avoué à l’enquêteur qui était d’origine africaine qu’ils parlaient le Soninké avec leurs parents mais qu’ils ne pouvaient pas le dire en classe ( Mahamat Timera 1995) .

Cas N°2
Hawa jeune fille africaine se cachait chaque fois que sa mère pourtant déléguée des parents d’élèves se rendait à son école . Inquiétée par ce fait , sa mère lui a demandé le sens de ce comportement , sa fille lui a répondu simplement  » maman tu viens toujours avec tes tenues africaines « .

Cas N° 3
Ramatou jeune fille sénégalaise confiée à un oncle paternel en France , brillante à l’école jusqu’en classe de troisième a été renvoyée au Sénégal par ses parents pour se marier avec un de ses cousins , et pour quelles raisons ? A partir de seize ans elle se trouvait à l’extérieur avec les jeunes du quartier , de plus elle était toujours en pantalon , elle mettait un short chez elle , alors que chez les toucouleurs ethnie dont elle fait partie, il faut toujours se mettre en pagne à la maison . Certes si on porte un pantalon à l’extérieur ça ne gène personne , mais les gens du village qui la voyaient à la maison en pantalon ne l’ont pas apprécié (Laon 1993 ) .

Ces exemples montrent la complexité des situations dans lesquelles les adolescents africains construisent leur identité culturelle dans un contexte migratoire. La question n’est élaborée ni chez les professionnels , ni chez les parents. L’enfant est conduit à faire ses choix tout seul . Certains professionnels prônent la double culture, le métissage culturel . Pour d’autres le concept de double culture ou de biculture a une connotation péjorative, il représente quelque chose d’inachevé il faudrait plutôt parler de culture unique pour tous les enfants . Ainsi une personne s’occupant de la petite enfance issue de l’immigration nous affirmait qu’elle était génée par l’expression » psychologie de l’enfant africain « car à son avis il n’y a pas de différence entre les enfants .

Certains parents africains que nous recevons expriment souvent le désir que leurs enfants soient comme les autres il faut entendre par la comme les jeunes blancs , il sont surpris quand nous expliquons l’impossibilité pour ces enfants d’être comme tous les autres , car pour y arriver ils devront abandonner une partie d’eux mêmes , une partie de leur histoire et cela ne se fait pas sans déchirement interne qui se traduit par un mal être. Pour combler cette lacune et de manière préventive nous envisageons de créer une école des parents migrants où nous pensons diffuser largement les connaissances de la psychologie , de la relation parents- enfants et discuter des conditions de l’éducation des enfants migrants dans un contexte multiculturel avec les professionnels des structures socio-éducatives de la société d’accueil .

Perception sociale ou psychologie du préjudice ?

Dans un travail polémique de l’Institut National d’Etudes Démographiques dirigé par Tribalat (1995) sur l’immigration en France , il apparaît selon les auteurs que la principale difficulté de l’intégration est la visibilité ,on n’est pas français parce qu’on a une carte d’identité mais parce
qu ‘on est perçu comme tel . Ainsi une mère de famille malienne allant chercher son fils à l’école avec son boubou sera plus perçue comme une étrangère que sa voisine portugaise arrivée quelques temps plus tôt . L ‘intégration consisterait donc à se rendre transparent dans la société d’accueil. Vu sous cet angle on peut mesurer le chemin qu’il reste à faire aux immigrés Africains . Comment des adolescents à la peau si foncée construisent-ils leur identité dans cet environnement ?

Une étude de l’image du Noir dans les publicités et les bandes dessinées en France montre qu’elle est constamment associée à celle d’un grand enfant , voire d’un cannibale (cf le canard enchaîné Juin 1995 , voir aussi l’excellent article de Dewitte 1990). Dans le feuilleton très regardé par les adolescents ,diffusé sur la première chaine de télévision française (Hélène et les garçons ), le noir est représenté par un nain qui joue le rôle de bouffon à côté des beaux adolescents blancs . Une telle situation n’est pas sans conséquence, elle a une influence négative sur les jeunes noirs qui regardent cette émission . Confrontés à une image dévalorisante de leur race ils chercheront ailleurs leur modèle d’identification .

La question de l’identité raciale est malheureusement occultée par tout le monde , notamment par l’idéologie officielle des institutions républicaines universalistes et égalitaires qui interdit toute différenciation entre les hommes . Nos enquêtes auprès de familles africaines montrent que ce thème est rarement abordé par les parents qui prennent ainsi le risque que leurs enfants découvrent le racisme tout seuls au détour d’un incident, les conséquences sont alors plus importantes. Pourtant comme le constate Philippe Bernard du journal le Monde ( 1995 ) « la réalité est qu’il n’est pas facile de trouver un emploi ou un logement lorsqu’on a la peau foncée , le faciès » pas de chez nous « , un nom  » à coucher dehors « , voire tout simplement une adresse dans une cité étiquetée « chaude ». Un ancien directeur de l’Agence Nationale Pour l’Emploi déclarait certainement avec toute sa bonne foi » malheureusement il y a des gens avec lesquels on a du mal à se sentir de plain pied (… ) les étrangers plus la couleur de la peau est foncé et plus on a du mal à se sentir de plain pied « ( Bernard opt cité 1995) .

Beaud (1995 ) parlant de l’intégration chez les enfants remarque  » à un moment de l’existence ou le besoin de s’identifier aux normes dominantes est le plus impérieux , l’enfant immigré est souvent rejeté par l’ institution scolaire et victime de l’ironie de ses camarades français de souche. Si c’est un garçon et qu’il possède quelques talents dans le maniement du ballon , le football peut facilement être le lieu et le moyen d’une assimilation au groupe des pairs, l’enfant stigmatisé peut ainsi devenir pour sa classe ou son quartier le héros  » on peut alors imaginer ce que vit la masse d’enfants anonymes qui n’ont pas quelque talent à valoriser . Dans le rapport concernant le mode de vie des familles sahéliennes en île de France, une jeune fille de quatorze ans rapporte les propos suivant  » à l’école on se moque de nous . Même le maître , c’est lui qui le premier nous appelle les biafrais .Si le maître se moque de nous comment dans la cours on ne se moquerait pas de nous ! mais moi je m’en occupe pas car je vais leur montrer que nous les noirs nous pouvons réussir aussi »( Bodin, Kouyate. 1995) .

Comment ces blessures narcissiques interviennent- elles dans la construction identitaire ? Les études menée aux Etats-Unis montrent des résultats assez intéressants .Une enquête auprès d’adolescents africains-américains a montré que ceux qui avaient les meilleurs résultats scolaires étaient ceux qui avaient été sensiblisés sur leurs origines culturelles et valorisaient leur appartenance raciale . Par contre ceux qui n’avaient pas été sensibilisés avaient une faible estime de leur origine, étaient les plus exposés aux troubles psychologiques et les plus portés à consommer des stupéfiants ( Mc Mannus 1992 ) .

Les adolescents africains issus de l’immigration construisent leur identité raciale tout seuls sans l’aide des parents, des éducateurs ou de mouvements culturels valorisants tel le fameux Black is beautiful a permit àdes Africains Américains de retrouver leur fierté . En France ils doivent se contenter des identités fluctuantes créées par les mass-médias (zoulous , Black , deuxième génération ,etc…). Ces identités ont en commun de faire peur car elles sont identifiées a l’espace géographique des banlieues de la region parisienne, ou encore aux gangs de noirs sévissant dans les villes nord américaines, tout cela n’améliore pas leur image dans la société d’accueil .

On peut donc faire l’hypothèse que les adolescents africains sont souvent en groupe parce qu’à ce stade ils sont en train de construire leur identité raciale , et pour se protéger d’un environnement de plus en plus hostile ils ont besoin de se faire des enveloppes corporelles solides, ils ont besoin d’être ensemble pour résister à la pression de l’exclusion comme le précise Porcedo (1993 )  » ce public se retrouve et se solidarise à travers les revendications communes, la première de celles ci étant le plus souvent simplement de vouloir être reconnu en tant que black , le fait d’être noir devient le seul état revendiqué car c’est à partir de leur origine raciale et non plus sociale, que se joue leur place dans les rapports sociaux. Seules la référence de couleur et l’ascendance africaine se revendiquent ».

La violence dont ils sont souvent accusés sans être spécifique ne peut être attribuée à leur origine culturelle , elle pourrait se comprendre comme l’ anticipation à une situation perçue comme menaçante, un réflexe de survie . Peut -on parler d’une violence légitimée ? peut -être pas mais d’une rage intérieure certainement . Johnson (1995) a montré aux Etats-Unis que les jeunes noirs qui n’exprimaient pas leur colère face à l’hostilité de l’environnement étaient plus portés a la dépression et aux désordres psychologiques que les autres qui le faisaient .Cependant le risque est que cette violence ne devienne incontrolable un jour , car contrairement aux jeunes issus de l’immigration maghrébine il n’y a pas d’idéologie religieuse capable de fédérer des jeunes d’origine africaine et la le parrallèle avec les jeunes Africains-Américains des ghettos va se vérifier.

Les adolescents africains sont des victimes de la psychologie du préjudice se traduisant par des contrôles au faciès , des rejets fréquents pour l’accès a des stages comme l’a montrée une étude de l’inspection générale des affaires sociales( 1992) . L’autre aspect de la psychologie du préjudice plus subtil consiste à croire qu’on peut résoudre les problèmes de ces jeunes en les orientant vers des activités sportives. On utilise la un argument qui n’est pas innocent : la force physique du nègre .L’ennui c’est que bon nombre de ces jeunes deviennent convaincus de cela et n’hésitent pas a recourir a leur force physique pour résoudre des problèmes d’ordre relationnel.

En Conclusion :
Les familles africaines ne collaborent bien qu’à partir du moment où elles ont établi, un lien de parenté ; ceci interroge alors la pratique professionelle basé sur le contre transfert , la neutralté affective et la distance avec le sujet . Les initiatives comme celles des grands frères ( jeunes issus de l’immigration s’occupant d’autres jeunes dans les banlieues ) doivent leur réussite entre autres à la connotation affective de leur appellation, car comme le dit Marguerat (1993) « les questions de vocabulaire sont essentielles car elles commandent tout le comportement . Changer de mot , cela veut dire aussi changer de regard , ouvrir une porte permettre un retour ».
Le travail avec les adolescents africains devrait aussi s’orienter vers des thérapies cognitives , du type qui es- tu ? d’où viens-tu ? . Un adolescent africain de la Seine et Marne était d’une extrême violence . Après un séjour en Afrique, on a constaté un changement de comportement avec une diminution sensible de l’agression . Interrogé sur ses impressions du voyage, l’adolescent a déclaré « je n’avais jamais vu autant de noirs de ma vie « ce jeune a décidé par la suite d’entreprendre une formation professionnelle pour aller travailler en Afrique un jour .La gestion des origines et de l’identité raciale est donc incontournable dans le type d’aide qu’on peut apporter à un adolescent faisant partie d’une minorité, l’occulter au nom d’une intention universaliste est une forme de violence à laquelle les adolescents répondront plus tard par une autre violence .
Cependant le piège consistera à interpréter toute difficulté des adolescents en termes culturels, Ortigues (1993 ) précise à ce sujet « la connaissance de certains traits collectifs typiques nous apporte un début de compréhension en même temps qu’elle fait écran au drame personnel.
S’en tenir aux explications de la psychologie par les normes culturelles revient à prendre le parti des instances refoulantes , des pressions sociales, sous lesquelles justement se cache ou se voile d’indifférence , l’abime intérieur . Ce sont habituellement de faibles indices , presqu’imperceptibles, qui dessinent au dehors les contours de ce qui se cherche au fond de la souffrance et de la répétition .

LA STRUCTURE MENTALE DE L’ADOLESCENT AFRICAIN IMMIGRE

IDEAL DU MOI AMERIQUE NOIRE
MOI FRANCE
INCONSCIENT AFRIQUE NOIRE


Bibliographie
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– Tribalat M Faire France . Paris 1995, édition la découverte